2020,  5*,  Edité,  Numérique,  Roman

Les derniers jours de nos pères par Joël Dicker

1940. Soucieux de pallier l’anéantissement de l’armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill décide de créer une branche particulière des services secrets, le Special Operations Executive (SOE). Elle lui sera directement rattachée, et chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l’intérieur des lignes ennemies.

Tous ses membres seront issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu’alors.L’existence même du SOE a été longtemps tenue secrète.

Soixante-dix ans après les faits, Les Derniers Jours de nos pères est un des premiers romans à en évoquer la création et à revenir sur les véritables relations entre la Résistance et l’Angleterre de Churchill.

Les Derniers Jours de nos pères est le premier roman de Joël Dicker. Il a reçu le Prix des écrivains genevois en 2010.


Une sacrée claque. J’avais déjà lu l’affaire Harry Quebert du même auteur.

Là je suis tombé sur une histoire de guerre, mais une histoire magnifique.

C’est tellement bien écrit qu’on se croit dans une série. Les personnages, je les connais, j’ai l’impression de les avoir tous vus, tellement ils sont en moi pendant la lecture. Et comme dans une série, une fois un épisode ou un chapitre terminé, on n’a qu’une envie : continuer !

Claude, Pal, Gros, Key, Stanislas, Grenouille, Aimé, Faron, je vous connais tous. J’ai tout vécu avec vous, à vos côté. Dans les quatre écoles, puis après dans les maquis où vous avez été envoyés, dans le Paris de la guerre.

Laura, je pourrais décrire les traits de ton visage. Je t’ai déjà vue aussi, je sais comment tu es habillée, comment tu es maquillée. Je t’ai encouragée quand tu as aimé, je t’ai consolée quand tu as pleuré. J’ai été à tes côtés.

Et surtout toi, le père. J’ai frappé à ta porté à chaque fois, tu ne me voyais pas, mais j’étais là quand tu attendais ton fils. J’ai lu à haute voix certains de tes mots pour m’en imprégner, comme cette volonté de ne pas fermer la porte de chez toi. Merci pour ta naïveté, pour ton amour infini, pour ta confiance en ton fils, pour ta fierté d’être père.

Quel amour pour ton fils. Et comme il te le rend bien.

On ne connait que peu ces combattants de l’ombre, avant même les résistants, ceux qui organisaient en sous terrain toutes les tâches les plus sombres, au péril de leurs vies. Et malheur à celui qui se faisait choper par les allemands. Ils le savaient parfaitement, mais l’honneur était avant la peur.

Joël Dicker sait très bien que jamais on n’oublie son père. Le mien, disparu depuis longtemps maintenant, il est en moi, je pense à lui chaque jour.

Merci pour ce beau livre, pour ces heures passées auprès de Pal et de ses amis.

Une phrase m’a particulièrement marqué : « Le courage ce n’est pas de ne pas avoir peur, c’est d’avoir peur et de résister quand même. »

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