2018,  5*,  Auto-Edité,  Numérique,  Roman

Le sang des lumières, par Lynda Guillemaud

1789. Alors qu’elle s’apprête à mettre les voiles pour l’Amérique avec son mari et ses enfants, Éléonore, l’aristocrate indisciplinée amie du roi et de Beaumarchais, est emportée malgré elle dans le tourbillon de la Révolution française : la prise de la Bastille, la chute des Tuileries, la mort de Louis XVI, la Terreur… Elle risque de tout perdre : sa fortune, sa liberté, mais aussi l’homme qu’elle aime, ses enfants et jusqu’à sa propre vie. Mais si elle n’est pas femme à se soumettre aux événements implacables de l’Histoire, pourra-t-elle traverser la Révolution sans y laisser l’essentiel ?

Dans ce siècle des Lumières qui se termine dans le sang et dans lequel elle ne se reconnaît plus, la fière Éléonore devra lutter pour survivre et ne pas tomber dans la déchéance la plus sordide. Parviendra-t-elle enfin à partir pour les Amériques où les hommes et les femmes sont libres et dont elle rêve depuis son enfance ?

Au fil de ses aventures, Éléonore côtoie de nouvelles figures historiques : Louis XVI, La Fayette, Robespierre, Babeuf, Napoléon… et nous permet de comprendre une époque complexe, marquée par la violence et la misère, mais à laquelle on doit cependant des progrès économiques, politiques et scientifiques sans précédent.


J’avais adoré le premier tome (Le vent des lumières). Et j’attendais impatiemment le deuxième (et non le second parce que j’attends un troisième…).

Hé bien je ne suis pas déçu. Je me suis promené dans ce livre comme dans le premier.

Deux plans dans ce livre.

D’abord la vie d’Eléonore, femme de caractère qui ne s’en laisse pas compter, malgré tout ce qui peut lui arriver. Une femme bien dans son siècle qui se trouve confrontée à l’Histoire avec une grand H. Aristocrate et royaliste convaincue, elle joue l’opportuniste, puis la demi-mondaine pour survivre dans la période troublée de la révolution, mais sans jamais renier sont état et ses convictions. Aristocrate au début du livre, elle l’est toujours à la fin.

Bon, honnêtement, Eléonore a une énorme chance dans sa vie, c’est d’être l’héroïne de ce livre ! Parce que dans la vraie vie de l’époque, je ne suis pas certain qu’elle aurait sauvé sa tête !!!

Dans un second plan, je me suis promené dans ce livre comme dans un livre d’histoire. J’ai été impressionné par les tonnes de documentation que l’auteur a dû ingurgiter pour être si à l’aise dans cette époque. Je connais bien la révolution, mais j’avoue que j’en ai appris beaucoup sur les détails de cette période difficile. Bon, des fois, l’auteure prend quelques libertés avec l’histoire. Elle avoue elle-même que c’est aussi le plaisir du romancier. Et elle a bien raison.

Merci à Lynda d’avoir écrit ce livre que j’ai lu avec autant d’appétit et de plaisir que le premier. Et j’aimerais lui dire que la fin de ce livre ouvre grandes les portes du troisième tome dans un sens que je ne dévoilerais pas pour ne pas dévoiler le dénouement.

Ne ratez pas le sang des lumières. Et si vous ne l’avez pas lu, dégustez le Vent des lumières, de la même auteure.

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